Je suis intervenu ce matin lors du Congrès de Force Ouvrière à Lille.
Avec Jean-Claude Mailly, nous avons pu trouver des terrains d’entente pour réformer, sans complaisance ni connivence. Il y a eu des réformes sur lesquelles nous ne sommes pas tombés d’accord. C’est parfois la limite du dialogue mais je préfère que les oppositions s’expriment librement dans le dialogue social plutôt que dans les populismes. Je serai toujours disponible pour continuer à moderniser notre pays avec un esprit de justice.
Nous tenons à cette société et nous devons relever ses défis ensemble.
L’industrie a encore un avenir et je compte sur eux pour le dire avec moi à ceux qui, à Paris, ne pensent qu’aux services.
Je ne crois pas non plus à la fin du travail à cause de l’intelligence artificielle, plutôt à sa transformation. Les responsables publiques doivent forcer la société à anticiper ces changements.
Mais je ne veux pas d’une transformation à l’anglo-saxonne. Nous ne sommes pas un pays comme les autres. Il est marqué « Liberté, Egalité, Fraternité ». Nous voulons la transformation mais avec de la justice.