A droite, Xavier Bertrand raille l'”usine à gaz” de la primaire proposée par Retailleau (Le point Politique).

Total
0
Shares

@xavierbertrand‬⁩ : Franchement j’ai rien compris à la proposition” d’une primaire ouverte à un tour, avec un vote préférentiel, lancée le 9 décembre par ⁦‪@BrunoRetailleau‬⁩ . “Je ne suis peut-être pas assez malin mais j’ai rien compris”

Le président de la région Hauts-de-France (ex-LRXavier Bertrand a qualifié lundi d'”usine à gaz” l’idée de primaire proposée par le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, qui entraînerait selon lui dans la défaite ses “amis” Républicains à la présidentielle de 2022.

“Franchement j’ai rien compris à la proposition” d’une primaire ouverte à un tour, avec un vote préférentiel, lancée le 9 décembre par M. Retailleau. “Je ne suis peut-être pas assez malin mais j’ai rien compris”, a assuré M. Bertrand sur Europe 1.

La direction de LR avait fraîchement accueilli l’idée de M. Retailleau, qui pose des jalons vers une candidature sur une ligne conservatrice, et redoute de voir l’investiture échoir à Xavier Bertrand, en plein rapprochement avec son ancien parti.

“On est force de proposition, mes amis Républicains sont force de proposition” et “ils ont raison, ceux qui refusent de créer une usine à gaz qui nous empêcherait de gagner en 2022”, a affirmé M. Bertrand, selon qui “il n’y a qu’un candidat de droite qui pourra redresser le pays”.

Ce candidat de droite n’est “certainement pas” Emmanuel Macron car, “s’il était de droite, il l’aurait dit, et il y a des années qu’il aurait mis hors d’état de nuire les black blocs, lutté contre l’immigration clandestine, mis à bas le terrorisme islamiste”, a estimé M. Bertrand.

Défendant à l’inverse la proposition de Bruno Retailleau, le député européen François-Xavier Bellamy a fait valoir sur Public Sénat qu’une primaire permettrait de “trancher non seulement sur une personne mais plus encore sur une ligne politique”, en remarquant au passage que celle de M. Retailleau est “claire”.

“Il n’y a pas de candidat à l’élection présidentielle qui s’impose à droite maintenant, il faut bien qu’on puisse se donner un moyen de départager”, a-t-il plaidé.

Interrogé par ailleurs pour savoir s’il se ferait vacciner contre le Covid-19, M. Bellamy a éludé la question en faisant remarquer qu’il ne serait “de toute façon pas forcément concerné” puisque la première campagne se fera à destination “d’abord des plus fragiles”.

Il a à cet égard estimé que le gouvernement “a raison de ne pas se précipiter” puisqu’il n’y a que “très peu de recul sur le mode opératoire” et les effets secondaires de ces vaccins, “très très innovants”.

A la veille du début du déconfinement, Xavier Bertrand a, lui, demandé “la transparence totale sur les éléments scientifiques” fondant la décision du gouvernement de ne pas rouvrir les lieux de culture, en mettant en garde contre un “sentiment du deux poids deux mesures”.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous devriez aimer également