Pour le Président, l’heure n’est pas à la polémique. Pour autant, il plaide pour une ouverture des commerces et un protocole sanitaire renforcé dans les lycées.
Gestion de la crise sanitaire, soutien aux artisans, commerçants et indépendants, Xavier Bertrand jette toutes ses forces dans la gestion de la crise sanitaire et ses conséquences sur l’économie régionale. Il annonce notamment la réactualisation de son plan de relance d’1,3 milliard d’euros pour soutenir les entreprises.
L’Observateur : Les médecins hospitaliers parlent d’une deuxième vague de l’épidémie plus meurtrière que la première. Partagez-vous cette crainte ?
Xavier Bertrand : Oui, c’est pour cela que nous n’avons pas le choix. Il faut respecter scrupuleusement les mesures décidées par le gouvernement. Ce n’est plus le moment de se poser la question de savoir s’il aurait dû faire autrement car la réponse est oui. Aujourd’hui, il faut éviter la propagation du virus pour que nos soignants prennent en charge les malades le mieux possible. Je constate que nous avons de plus en plus de malades en réanimation. Nous avons tous les jours de nombreuses victimes. Donc ce virus n’est pas moins dangereux, nous devons prendre un maximum de précautions. La première d’entre-elles est de respecter le confinement.
Diriez-vous que nous avons raté le déconfinement ?
L’heure n’est pas à ça. En juillet dernier, lorsque j’ai été auditionné par une commission d’enquête parlementaire, j’avais demandé un retour d’expérience pour préparer la rentrée. Le moment venu, le gouvernement devra dire ce qui a été fait pour préparer la deuxième vague. En attendant, on a à se serrer les coudes et à serrer les dents. L’heure n’est pas à la polémique.